Les apparences seront d'autant mieux sauvées que les urnes refleuriront dès le mois suivant pour les municipales, et pendant 15 jours de campagne les journalistes devront maîtriser leurs élans - ou plutôt leurs employeurs les enjoindront de se prêter de bonnes grâces au simulacre égalitaire pour assurer la pérennité d'un cirque nommé démocratie qui leur assure l'exercice du pouvoir.
Rien ne changera donc et pourtant tout sera différent si le 4 février le parlement vote la modification de la constitution : le peuple aura abdiqué. Face à l'évidence jamais aussi éclatante d'une mascarade qu'il avait su dénoncer encore en 2005, il aura préféré cette fois faire

Sous prétexte que tout doit se régler dans les urnes. Mais l'histoire donne-t-elle toujours raison aux votes démocratiques des députés démocratiquement élus ?...
Ou parce qu'en Sarkozie, le consommateur, souverain économique de son seul ménage et dont le seul pouvoir reconnu est celui "d'achat", l'emporte sur le citoyen, souverain politique créant librement et collectivement les conditions de son bonheur.
1 commentaire:
Vas-y Sébastien on est tous avec toi !
Wil, Liselotte, Thierry et Guillaume
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